Ce sont des expériences de la vie courante, ou presque, de chacun mis à part le fait que la première n'est accessible qu'aux myopes.
Voici la vue de la fentre de ma chambre, volet ouvert et fermé, pour quelqu'un ayant une vue normale ou un myope corrigé (moi avec mes lunettes).
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Si j'enlève mes lunettes, chacun des trous du volet devient une tache beaucoup plus grosse, donc avec un fort recouvrement, ce qui donne à peu près ceci
C'est-à-dire que la fusion des différentes taches reconstitue l'image (floue puisque je n'ai pas mes lunettes) comme si je voyais à travers le volet fermé.
Le cerveau humain est donc capable de cette association de l'information qui passe à travers chaque trou et les trous voisins que j'appelle intégration spatiale.
Lorsqu'on filme, on prend des photos à vitesse assez faible ce qui provoque pour des objets en mouvement rapide un flou de bougé. Mais la succession de ces photos restitue la netteté car le cerveau associe l'information commune à une image, à celle qui précède et à celle qui suit.
C'est particulièrement spectaculaire dans la situation suivante : le film est passé au ralenti, de plus en plus jusqu'à s'arrter sur une image puis reprend à vitesse normale. Et le flou de bougé bien visible à l'arrt disparait avec le mouvement.